J’aime prendre un peu plus de temps pour faire les choses, pour savourer, marcher, écrire, lire lentement.
Je pense que la lenteur m’a aidé à me comprendre.
Cela peut paraître contradictoire, mais c’est pendant les phases de ma vie où je m’autorise ces moments que je suis le plus productif.
Lorsque je m’autorise des moments de lenteur, j’arrive à m’écouter plus facilement ;
Plus je m’écoute, plus j’arrive à travailler de manière aligné avec qui je suis ;
Plus je fais un travail qui est aligné avec qui je suis, plus j’ai envie de m’impliquer dans mon travail ;
Plus je m’implique dans mon travail, plus je travaille avec intensité ;
Plus je travaille avec intensité, plus je deviens performant dans mon travail ;
Plus je suis performant dans mon travail, plus je contribue à la société ;
Plus je contribue à la société, plus je prends du plaisir à travailler ;
Et pour finir, plus je prends du plaisir à travailler, plus je suis épanoui.
Au bout du compte, je me sens chaque jour en vacances car je n’ai pas vraiment l’impression de subir mon travail.
Comme le mot « travail » provient du mot latin « tripalium », qui veut dire « instrument de torture », travailler sans souffrance n’est donc pas du travail.
Je ne suis pas d’accord.
Travailler peut être un rituel agréable.