Après de nombreuses recherches, j’ai trouvé l’emplacement de voiture le plus proche de mon terrain et j’ai créé un nouveau chemin pour accéder à ma parcelle beaucoup plus facilement et rapidement. Maintenant, il ne me faut plus que 7 minutes de marche pour accéder à ma parcelle depuis l’emplacement pour voiture. J’ai créé ce chemin en diagonale de la montagne, en suivant les courbes de celle-ci, pour optimiser le rapport entre distance et effort.
Dorénavant, il est beaucoup plus judicieux d’aller me réapprovisionner en eau au robinet en libre-service de l’église du village. Il faut 17 minutes à pied depuis ma parcelle pour aller à l’église. Et comme l’itinéraire passe par l’emplacement pour voiture, je peux optimiser mes déplacements et mes efforts en prenant le vélo ou la voiture.
Une autre nouvelle de taille : j’ai déblayé un bel endroit plat sur mon terrain pour enfin pouvoir y dormir en tente. C’est un espace couvert de lierre, donc également très agréable pour s’y coucher à même le sol et se détendre. Cet endroit est encore plus beau que le premier que j’ai déblayé. Le fait de pouvoir m’allonger confortablement sur le sol de ma forêt m’apaise beaucoup.
Au niveau de l’équipement et des outils que j’ai laissés sur place, je commence à être très bien équipé. J’ai au total trois bidons étanches de rangement (un de 100 litres, un de 20 litres spécial pour l’eau avec robinet intégré et un de 15 litres), deux grandes bâches étanches, une grande toile de camouflage, une machette, deux haches, deux panes de fustier, un compas de fustier à double niveau, une pelle pliable, un sécateur, trois paires de gants pour jardiner et bricoler, des cordes de toutes tailles et de toutes largeurs, deux sacs de transport, et j’en passe…
Le matériel que j’ai déjà et que je vais apporter à la forêt se compose d’un titre fort de 5 tonnes de capacité, de deux sangles de 5 m de 5 tonnes de capacités, de quatre bidons de rangement étanches (trois de 65 litres et un de 15 litres), d’un hamac suspendu pour se détendre et d’une tente deux places.
J’aimerais, à l’avenir, avoir tout ce qu’il faut sur place pour pouvoir me rendre dans ma forêt sur un coup de tête pendant plusieurs jours, sans avoir besoin de me préparer. Pour cela, j’aimerais créer un stock de nourriture pour un mois, un stock de vêtements de rechange pour un mois, et tout l’équipement nécessaire pour y rester autant de temps souhaité.
Au niveau des arbres pour la construction de ma future cabane en fuste, j’ai réussi à obtenir le nom, le prénom et les coordonnées du propriétaire de la parcelle où se trouvent les bois qui m’intéressent grâce au site internet francecadastre.fr. Je vais donc m’amuser à en apprendre davantage sur les propriétaires des parcelles voisines. Cela pourrait peut-être me servir à l’avenir.
Je me sens de plus en plus en sécurité à mesure que ma propriété forestière gagne en confort de vie.
Apparemment, chaque chose que nous possédons a un poids mental, car en réalité, nous devenons la possession de cette chose en question. Personnellement, je me sens bien à l’idée d’être la possession de cette forêt. Je sens quelle me donne beaucoup d’elle même à mesure que je lui en donne beaucoup de moi même. Elle m’aide énormément.