Je stratégise tout, malgré moi.
Je pense chaque mouvement pour l’ultra-performance.
Je me lève chaque jour en pensant à la prochaine action qui projettera ma vie le plus loin possible de ma situation initiale.
Je fais abstraction des actions qui ne font pas évoluer, simultanément et du mieux possible, les aspects fondamentaux de ma vie : la paix intérieure, l’énergie, la santé, les relations, l’argent.
Je suis prêt à être ridicule, prêt à paraître misérable dans le présent, si j’ai un plan, une stratégie, qui me mènera plus loin dans le futur.
Et même quand je me repose, je stratégise.
Je crée des systèmes pour tout.
Ça ne m’épuise jamais.
Même quand je mange une glace, tranquille, je stratégise la manière de la manger pour maximiser… je ne sais quel paramètre.
Je suis câblé pour ça, et je suis reconnaissant d’avoir ces particularités.
Mais finalement, aujourd’hui, le point de ma vie que je devrais améliorer pour être plus en paix…
…c’est d’arrêter, parfois, de chercher à l’améliorer.
De quitter, quelques instants, la partie d’échecs…
Pour aller voir un coucher de soleil.