J’achète une nouvelle forêt. Ma deuxième forêt.
La première est celle du Jura, d’un calme olympien, au sommet d’une colline, sans aucun passage de promeneurs, avec une vue magnifique. Elle se trouve dans un des villages les plus calmes que je connaisse, à 2h30 en voiture de chez moi.
Cette fois-ci, ma nouvelle forêt est à 20 minutes en vélo de chez moi. Elle est trois fois plus grande, avec une magnifique rivière collée à la parcelle, d’un calme relaxant. Aucun bruit de voiture, quelques promeneurs visibles de temps en temps, et elle est clôturée.
Le gros avantage, c’est que je peux y aller en un claquement de doigts, y passer la journée et rentrer en quelques minutes. Ça, je peux le dire, c’est un grand luxe. J’y vais presque tous les jours, et ça me fait énormément de bien, tant pour mon corps que pour mon esprit.
Le fait d’y aller très régulièrement à vélo, de crapahuter, de bricoler et de beaucoup marcher m’a permis de retrouver naturellement mon physique athlétique en moins d’un mois. Le calme de la forêt, le chant des oiseaux et le plaisir de bricoler me mettent dans un état de flow et me catalysent.
Je prends conscience de tous les bienfaits que m’apporte cette forêt. D’ailleurs, j’ai aussi cueilli de l’ail sauvage et j’ai cuisiné mon propre pesto… un régal.
Mes premières installations
J’ai créé un abri à bois en utilisant la technique des poteaux en bois brûlé.
J’ai clôturé une partie de ma parcelle avec 15 mètres de clôture forestière que j’ai trouvée à moitié enterrée sur mon terrain. Il m’a fallu cinq heures pour la déterrer.
J’ai commencé à couper et entreposer des troncs de bois mort pour ma future cabane en rondins.
J’ai obtenu une autorisation de la mairie pour construire une cabane en rondins de 5 m².
J’ai commencé à couper et entreposer des bûches de chêne et de hêtre pour cultiver des shiitakés et des pleurotes.